Oléagineux
48 % des huiles d’olive non conformes en 2020, selon la DGCCRF
La DGCCRF a réalisé une enquête en 2020 montrant que 48 % des échantillons d’huile d’olive testés n’étaient pas conformes, à cause de non-respect des critères de qualité organoleptique ou tromperie dans l’origine.
La DGCCRF a réalisé une enquête en 2020 montrant que 48 % des échantillons d’huile d’olive testés n’étaient pas conformes, à cause de non-respect des critères de qualité organoleptique ou tromperie dans l’origine.
La DGCCRF a réalisé en 2020 de nombreux contrôles portant sur la qualité de l’huile d’olive, la conformité des étiquetages, les mentions valorisantes, et sur l’origine des produits. Sur les 97 prélèvements pour vérifier les allégations concernant la qualité des produits, 48 % des huiles d’olives prélevées ont été déclarées non conformes.
Les caractéristiques organoleptiques (propriétés perçues par les sens lors de la dégustation telles que la couleur, l’odeur et le goût) sont « insuffisantes car ne répondent pas aux critères de leurs catégories tels que définis par la réglementation. Ces anomalies étaient parfois associées à des problèmes d’étiquetage », détaille la DGCCRF.
Des mesures de police administrative ont été prononcées pour permettre le déclassement d’huiles d’olives impropres à la consommation et leur réemploi dans l’industrie non alimentaire.
Au total, plus d’un tiers des 180 établissements contrôlés par la DGCCRF ont présenté des anomalies. Des pratiques commerciales trompeuses ont été constatées concernant l’origine des produits ainsi qu’une présentation de nature à induire en erreur le consommateur (par exemple : une huile de grignon d’olive vendue comme une huile d’olive vierge extra ou huile indûment annoncée comme produite localement).