Boissons
3 Sens : du projet étudiant à la start-up
Née d’un projet étudiant qui a participé au concours Ecotrophelia, la start-up 3 Sens est en phase d’acquérir fournisseurs et distributeurs pour proposer des boissons à base de plante en format berlingot.
Présente au Sial 2018, la start-up 3 Sens veut proposer des préparations liquides à base de plantes, qui se diluent instantanément dans de l’eau chaude ou froide, emballées dans un format berlingot. « Nous voulons un produit pratique, l’emballage en berlingot existe dans certains domaines de l’agroalimentaire, mais pas sur le segment des boissons à base de plantes », explique Dorian Audegond, fondateur de la jeune entreprise avec Laura Minéo et Viktor Michalek.
Les trois jeunes diplômés de l’école d’ingénieur en agriculture Isara Lyon ont participé en juin 2018 au concours Ecotrophelia. Ils y ont présenté leur projet étudiant, à l’époque nommé Inflore & Sens, et sont arrivés à la 2e place nationale toutes catégories confondues, avec en prime le premier prix communication-marketing. « Lorsque nous avons repris le projet il y a deux mois, nous avons voulu changer de nom pour marquer la transition de notre statut étudiant à celui de chef d’entreprise », explique Laura Minéo.
La start-up 3 Sens est à la recherche de fournisseurs de produits naturels et certifiés de qualité pour répondre à la demande des consommateurs en attente de produits sains. « Nous recherchons des matières premières bios. Nous voulons un produit qui se veut simple, sans colorants, sans sucres ajoutés et sans additifs. Nous avons rencontré un producteur de thé noir et de thé vert du Sri Lanka, qui propose des produits qui nous intéressent », commente Dorian Audegond.
Objectifs RHD et magasins bios
3 Sens vise une distribution multicanal, en ciblant la RHD, mais aussi les magasins bios. « Les hôtels Mercure semblaient très intéressés par nos produits, et nous allons bientôt discuter avec l’enseigne La Vie claire », annonce Laura Minéo. Déjà approchée par le spécialiste de la restauration aérienne Servair, la start-up aimerait proposer son produit à des entreprises de transports telles que la SNCF ou Air France. « Nous voulons avoir notre produit définitif avant de démarcher ces grandes entreprises », poursuit Dorian Audegond.