Les industriels des produits laitiers frais demandent une hausse de 4 à 6% des prix
A la veille des négociations annuelles, Syndifrais monte au créneau pour ses adhérents et alerte sur des hausses de coûts généralisées à répercuter dans les prix d'achat de la grande distribution.
A la veille des négociations annuelles, Syndifrais monte au créneau pour ses adhérents et alerte sur des hausses de coûts généralisées à répercuter dans les prix d'achat de la grande distribution.
Le Syndicat des entreprises des produits laitiers frais, Syndifrais, alerte ce 1er septembre au matin sur les hausses de coûts généralisées que subit la profession, citant le lait, les fruits et autres ingrédients comme le sucre, l'énergie et les emballages.
Le nouveau président du syndicat, Patrick Falconnier, appelle "solennellement la distribution à une écoute constructive pour assurer la pérennité des acteurs de la chaine de valeur". "Nous devons aujourd'hui faire face à des augmentations de tarifs très fortes que notre secteur ne pourra pas prendre intégralement à sa charge" ajoute le président.
A la veille du début des négociations annuelles avec la grande distribution, Syndifrais estime "qu'une hausse de 4 à 6% des prix est nécessaire".
Pour soutenir les éleveurs laitiers, Syndifrais indique qu'une revalorisation du prix du lait a été enclenchée en 2021 à hauteur de +15 euros / 1 000 litres, et la tendance devrait conduire à une valorisation additionnelle en 2022.
Les fruits utilisés comme ingrédients ont connu également des hausses, comme la framboise, la mûre, la myrtille avec des croissances pouvant aller jusqu'à 100% en un an, les prix de la fraise et de la cerise de l'ordre de 5 à 10%. Les fruits jaunes sont dans la même tendance avec des prix en hausse de +30 à +50%, selon le syndicat. Le prix du sucre est lui aussi orienté à la hausse.
Et de continuer la liste sur les emballages : +58% en un an pour le polystyrène, +50% pour le PET et +40% pour le PP, +10 à +15% pour les cartons, +10% pour le verre, +4% pour l'aluminium, ainsi que sur l'énergie et les transports avec des hausses de coûts de +30 à +50%.