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Bel Foodservice veut doubler de taille en trois ans

Face aux bouleversements constatés en restauration collective et commerciale, Bel Foodservice cherche à s’affirmer comme un partenaire « responsable » et « innovant ».

Les dés surgelés de Boursin ont été lancés en 2019. © Bel
Les dés surgelés de Boursin ont été lancés en 2019.
© Bel

La restauration hors domicile reste un secteur stratégique pour le groupe Bel, afin de contribuer au développement global du groupe. Un directeur foodservice monde a été recruté il y a six mois, en la personne de Nicolas Abadie, afin de renforcer ce pôle, en s’appuyant sur les expertises des équipes françaises. « Face au changement de consommation, nous avons intérêt à nous installer durablement sur ce secteur et accélérer notre développement à l’étranger, en s’appuyant sur les équipes françaises », détaille Nicolas Abadie, à l’occasion d’une visioconférence le 28 janvier dernier. L’ambition du groupe est forte : doubler son activité en trois ans. « C’est agressif, mais nous avons beaucoup d’atouts pour réussir : nos marques reconnues dans le monde, des portions individuelles qui sont très intéressantes pour le snacking », précise-t-il. Les axes stratégiques retenus sont : le développement d’une offre spécifique à la restauration au niveau mondial, le renforcement des liens avec les leaders, les chaînes de restaurants comme les indépendants et, enfin, la mise en place d’équipes dédiées dans les pays où le groupe veut se développer comme les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou encore la Chine. La France reste au cœur du modèle de Bel Foodservice.

« La France sera notre étendard dans notre stratégie mondiale », affirme le directeur foodservice monde de Bel. En France, Bel réalise un tiers de son chiffre d’affaires (3,403 milliards d’euros en 2019) en restauration hors domicile. L’année dernière, le marché RHD a chuté de 30 à 40 % en fonction des secteurs. « Bel a fait deux à trois fois mieux que le marché. Dans ce contexte, le groupe a été résilient », conclut-il.

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