Guerre Russie-Ukraine : Appel de l'Ania et de la Coopération agricole pour des mesures d'urgence
A la suite de la réunion de concertation organisée le 4 mars par Bruno Le Maire, l'Ania et la Coopération agricole lancent un appel pour des mesures d'urgence pour le secteur alimentaire.
A la suite de la réunion de concertation organisée le 4 mars par Bruno Le Maire, l'Ania et la Coopération agricole lancent un appel pour des mesures d'urgence pour le secteur alimentaire.
L'Ania et la Coopération agricole ont participé, le 4 mars au matin, à la réunion de concertation organisée par Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture, pour évoquer les effets de la guerre en Ukraine sur la chaîne alimentaire.
Les représentants du secteur agroalimentaire ont lancé un appel au soutien public "pour continuer d'assurer la production et accompagner les entreprises dans ce contexte inflationniste".
L'Ania et La Coopération Agricole ont ainsi appelé le gouvernement à prendre un certain nombre de mesures d’urgence pour aider les entreprises à faire face aux problématiques de court et moyen terme :
- "assurer la sécurité des personnes en premier lieu et garantir autant que possible le maintien des activités de production en Ukraine" ;
- "mettre en production toutes les terres agricoles disponibles en France et en Europe, en incluant également les terres en jachère, afin de compenser les arrêts de production sur le territoire ukrainien et les perturbations logistiques de livraison" ;
- "aider à la trésorerie des entreprises et soutenir les capacités d’investissement, en renforçant les assurances, en prolongeant les PGE sur 8 à 10 ans et en facilitant leur transformation en quasi fonds propres, ainsi qu’en rendant les avances remboursables plus accessibles" ;
- "renforcer les aides des pouvoirs publics à l’investissement et au fonctionnement sur la production de biogaz et des autres énergies renouvelables pour développer notre autonomie énergétique" ;
- "mettre en place un bouclier énergétique pour les entreprises, comme c’est le cas pour les ménages, afin de pallier les inflations des cours du pétrole et du gaz qui constituent une part importante des coûts de production" ;
- "encourager la responsabilité collective entre tous les maillons de la filière alimentaire. Activer tous les leviers prévus par la loi EGAlim2 (dont la révision automatique) afin d’assurer que la réalité des coûts soit intégrée au fur et à mesure dans les tarifs".