Cotations
Forte hausse des prix des produits surgelés
La cotation nationale des produits surgelés affiche des hausses importantes dans plusieurs catégories et les entreprises du secteur font part de leur inquiétude.
La cotation nationale des produits surgelés affiche des hausses importantes dans plusieurs catégories et les entreprises du secteur font part de leur inquiétude.
Le RNM publie chaque mois la cotation nationale des produits surgelés pour les collectivités, vous pouvez retrouver la dernière dans votre quotidien les Marchés du 16 novembre. Cette édition se distingue par des hausses sur près de 40 % des produits alors que « traditionnellement la cotation de novembre, située en cours de trimestre n’enregistre que peu de mouvement », précise le RNM dans son commentaire rédigé avec Fedalis.
Les tarifs sont à la hausse depuis plusieurs mois du fait de la hausse générale des matières premières, des coûts du fret maritime, du transport routier, de l’énergie et des taux de change. S’ajoutent de « de nouvelles inquiétudes sur les délais d’approvisionnement et les pénuries d’emballage (carton notamment) ».
Hausse des protéines animales
En viande, les cours progressent en veau (+3,4 % sur la poitrine farcie) sous l’effet de la baisse de production française et en agneau (+5,2 % pour le navarin) avec le recul de l’offre néo-zélandaise. Pour le haché de bœuf (1,3 à 1,9 selon les spécifications), les hausses sont importantes, entre bonne demande et recul des disponibilités en Europe. Les cotations progressent en volaille, avec un record de 9,7 % pour l’escalope de dinde à la viennoise, car la demande est plus forte que l’offre d’une part, et d’autre par l’indexation sur l’aliment tire les cours vers le haut.
Des usines déjà fermées en Chine
Pour les produits de la mer, les cotations progressent sous l’effet de la perturbation du transport maritime, avec par exemple une hausse de 4,2 % pour les cubes de poissons blancs crus. Fait nouveau, les opérateurs font part « d’une inquiétude liée aux délais d’approvisionnement ». Avec le retour du Covid en Chine, alors que des usines sont déjà au ralenti, voire fermées, face à la pénurie d’énergie, tout concourt à tendre les approvisionnements. Les beignets à la romaine flambent ainsi de +31.4 %.
Les plats cuisinés et préparations élaborés progressent du fait de la hausse de leurs ingrédients.
Les autres secteurs ne sont pas épargnés.
La flambée des cours du beurre commence à se répercuter sur la catégorie des viennoiseries, qui subissent aussi la hausse des céréales. Si les tartes reculent, plusieurs fruits et légumes enregistrent des hausses.