Truffes : « On a la quantité mais pas la qualité »
En truffe fraîche, le début de campagne est marqué par une baisse de la qualité, mais pas de la qualité. Dans le même temps, la demande ne fléchit pas. Par conséquent, les prix sont à la hausse.
En truffe fraîche, le début de campagne est marqué par une baisse de la qualité, mais pas de la qualité. Dans le même temps, la demande ne fléchit pas. Par conséquent, les prix sont à la hausse.
A quelques jours des fêtes de fin d'année, les prix de la truffe restent plutôt fermes, « entre 1 000 et 1 200 le kilo », lance Alain Ambialet, président de la fédération française des trufficulteurs (FFT). Et pour cause, « on a la quantité mais pas la qualité », déplore le président de la FFT. Pour ce début de campagne (novembre-décembre), seul « un tiers de la récolte de truffes est bonne », estime notre interlocuteur. « On ne s’affole pas pour le moment. Mais l’année dernière à pareille époque, on commercialisait la même quantité de truffes mais pas la même qualité », explique Alain Ambialet.
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Une demande massive à l’approche des fêtes de fin d’année
La demande en truffe est importante avant les fêtes de fin d’année. « Tout le monde cherche des truffes », vante Alain Ambialet. « Il ne semble pas que les importations comblent la demande importante », nuance le président de la FFT. « L’Espagne, notre premier fournisseur, rencontre aussi des problèmes de qualité », constate Alain Ambialet.
Une offre moins qualitative non sans conséquences à l’export
Les truffes de moins bonnes, voire de mauvaises qualités ne sont pas jetées. « Elles sont remises en semences, vendues en morceaux. A la différence de la truffe fraîche, ces produits ne sont pas directement destinés aux consommateurs », insiste Alain Ambialet. Le manque de truffes de qualité en ce début de campagne « joue sur l’export », regrette notre interlocuteur. « Les Etats-Unis et l’Asie sont nos principaux acheteurs de truffes fraîches ».