Poule de réforme : tassement des cours
Le marché de la poule de réforme restait sous pression la semaine dernière, comme souvent à cette période de l’année. Les volumes tendaient à s’étoffer alors que les plannings étaient quasi remplis jusqu’à fin mai. La diminution notoire de la demande sur le marché du frais poussait certains opérateurs à se tourner vers l’industrie mais les débouchés sur ce segment restaient limités. Plusieurs attendaient avec impatience la réouverture des restaurants qui pourrait impulser un nouveau souffle à la demande. Reste que le marché de l'export, notamment vers les pays africains, demeurait porteur pour certains opérateurs, à des niveaux de prix très fermes. La situation sanitaire mondiale aurait peut-être freiné les exportations de certains grands pays exportateurs comme le Brésil, favorisant les envois français vers ce continent. D’autant plus que la forte remontée du prix du pétrole, depuis le début d’année aurait contribué à augmenter le pouvoir d’achat dans certains pays, à l’instar du Nigeria, premier producteur de pétrole en Afrique.
Même tendance sur le marché de la poule de reproduction qui souffrait toujours de l’arrêt du commerce du frais, excepté pour quelques rares volume.