Une base de données de 12 millions de mâles entiers à la Cooperl
Depuis 2013, Cooperl Arc Atlantique a qualifié 12 millions de mâles entiers dans ses abattoirs par la technique du nez humain.
Depuis 2013, Cooperl Arc Atlantique a qualifié 12 millions de mâles entiers dans ses abattoirs par la technique du nez humain.

« Nous avons mis en place un protocole de formation et d’évaluation continue des personnes chargées de détecter les carcasses malodorantes », explique Gwenaël Lidurin, responsable optimisation matière et process chez Cooperl viandes. Il souligne le travail effectué en élevage et par la sélection génétique réalisée par Nucléus pour limiter la prévalence de ces carcasses. Ce travail a permis de diminuer le taux de mâles odorants à l’abattoir de 4 % en 2016 à 2 % actuellement. « Depuis 2016, tous les verrats que nous commercialisons en CIA sont testés à 5 mois sur leur taux plasmatique d’œstradiol et testostérone, un prédicteur directement corrélé à l’androsténone dans le tissu gras et donc aux viandes odorantes à l’abattoir », souligne Jacques Gourmelon, le directeur de Nucléus. Les verrats à risque réduit sont labellisés Ino. L’effort de sélection réalisé par l’organisme de sélection génétique a porté ses fruits. Alors qu’en 2017, seulement un tiers des verrats en CIA étaient labellisés Ino, la totalité l’est aujourd’hui.