« La maîtrise du coût de revient par porcelet est le fruit d’un travail en équipe »
Situé à Saint Michel de la Roé en Mayenne, le naissage associatif de la Lande de 950 truies est détenu par six éleveurs associés et géré au quotidien par une équipe de quatre salariés.
Situé à Saint Michel de la Roé en Mayenne, le naissage associatif de la Lande de 950 truies est détenu par six éleveurs associés et géré au quotidien par une équipe de quatre salariés.

À la SCEA de la Lande, chaque salarié est responsable à tour de rôle d’une bande en maternité de l’entrée des truies jusqu’au sevrage. « Cela permet un meilleur suivi individuel des truies. Les résultats sont notés sur un grand tableau de bord dans la salle de repos, facilitant le partage des informations, explique Sébastien, le chef d’élevage. Les données sont aussi saisies chaque semaine sur le logiciel de GTTT. « Accessibles à distance, elles permettent un suivi rapproché des performances et de réagir rapidement si besoin », poursuit Laurent Abiven, de Porc Armor Évolution en charge du suivi technique de l’élevage.

Sécuriser le nombre de porcelets sevrés
La clé de la rentabilité d’un naissage associatif étant liée au nombre de porcelets vendus, la SCEA de la Lande s’est donnée comme objectif de sevrer près de 570 porcelets par bande avec 13,5 sevrés par truie et un poids de portée au sevrage d’au moins 80 kg à 21 jours.
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« Des rénovations ont été engagées en 2023 pour augmenter le nombre de places en verraterie-gestante et assurer un nombre suffisant de truies à présenter en mise-bas. » En parallèle, différentes actions ont été mises en place pour améliorer le nombre de nés totaux et les pertes en maternité (adaptation du plan d’alimentation des cochettes, plan d’eau poussé, mesures d’ELD, regroupement des chaleurs…).