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« Je valorise les porcs des éleveurs de Haute-Loire »

L’entreprise dirigée par José Da Silva achète une centaine de porcs par semaine au Groupement des éleveurs de porcs Velay-Auvergne.

José Da Silva exige des carcasses lourdes dont le poids peut aller jusqu'à 120 kg.
José Da Silva exige des carcasses lourdes dont le poids peut aller jusqu'à 120 kg.
© D. Poilvet

Implantée à proximité immédiate de l’abattoir municipal de l’agglomération du Puy-en-Velay, l’entreprise dirigée par José Da Silva achète une centaine de porcs par semaine au Gepva. 

Lire aussi : Le porc de Haute-Loire se déguste sur place

Ces porcs proviennent d’un élevage détenu par le groupement dans lequel il engraisse une partie des porcelets de ses adhérents. Les clients de cette entreprise sont essentiellement des bouchers-charcutiers transformateurs du département de la Haute-Loire. Depuis cet été, le jeune entrepreneur dispose d’un outil flambant neuf de transformation qui lui permet désormais de mieux valoriser les carcasses en fabriquant lui-même des produits élaborés : saucisses, pâtés, produits secs et fumés… « Nous travaillons essentiellement avec des boucheries traditionnelles qui veulent des produits de qualité et de proximité demandés par leurs clients », explique-t-il.

 

 
José Da Silva (à droite) avec Dominique Chalendard, du groupement Gepva. «Nous achetons une centaine de porcs charcutiers par semaine au Gepva.»
José Da Silva (à droite) avec Dominique Chalendard, du groupement Gepva. «Nous achetons une centaine de porcs charcutiers par semaine au Gepva.» © D. Poilvet

Et pour lui, qualité rime essentiellement avec des viandes rouges, non exsudatives, et des gras de couleur blanche aptes à faire des produits secs « qui se tiennent ». Pour cela, il exige de son fournisseur des carcasses lourdes, dont le poids peut aller jusqu’à 120 kg. « En m’approvisionnant localement, j’obtiens cette qualité et une régularité que je n’aurais pas en m’adressant à des fournisseurs nationaux. Notre système est basé sur la confiance entre éleveurs, transformateurs, commerçants et consommateurs. C’est un système à l’ancienne, mais qui a fait ses preuves », conclut-il.

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