Cotations
Œufs : toujours peu de besoins à l’industrie
Calibré : Ambiance commerciale toujours confuse sur le marché des œufs de table ce jeudi. Nombreux sont les acheteurs qui attendaient la dernière minute pour faire leurs commandes, dans un contexte sanitaire et économique toujours peu lisible. Plusieurs opérateurs se montraient déçus de la consommation des ménages en ce nouveau confinement, pas de ruée sur les œufs et de pâtisseries à tout-va comme il y a un an. L’effet du Ramadan est aussi jugé limité. Le marché du tout-venant se montrait lourd et quelques dégagements ont été nécessaires. Le marché du calibré se montrait plus régulier, grâce à une offre modérée, mais les prix s’effritaient, d’autant plus que certains grossistes disaient recevoir des propositions étrangères à prix compétitifs.
En œufs au sol, le flux d’échange semblait tonique. En bio comme en plein air en revanche, marché lourd.
Industrie : Les industriels restaient peu acheteurs cette semaine. En cause, bien sûr, la fermeture des cantines pendant au moins trois semaines, quatre pour les collèges et lycées, dans le pays entier en même temps. Dans le même temps, leurs autres clients se plaignaient aussi de ventes décevantes et restaient peu demandeurs. Dans ce contexte, les échanges ont été limités cette semaine, et sur des prix en baisse, les opérateurs de l’amont n’ayant d’autres choix que d’accepter de faire des concessions pour dégager les œufs, d’autant plus que la concurrence européenne commence à peser.
En alternatif, le marché se montrait aussi plus déséquilibré. Les disponibilités en bio sont plus larges que les besoins et les œufs sont déclassés. Le marché du plein air se montrait aussi plus lourd. Les prix du sol étaient aussi orientés à la baisse.