Volailles : transition saisonnière de l’offre
Volaille : Après un début de mois plutôt satisfaisant, le commerce des viandes et préparations de volaille marque le pas. La fréquentation des points de vente diminue, incitant grossistes, détaillants et restaurateurs à mesurer leurs commandes, tous produits confondus. Bien que moins important que ces dernières semaines, un petit courant d’affaires persiste en produits de saison (brochettes, élaborés), tant en poulet qu’en dinde. L’offre n’étant pas excédentaire, les prix sont reconduits. À l’inverse, les produits d’automne gagnent en visibilité et trouvent un certain écho auprès des ménages. Prix stables dans l’ensemble avec toutefois un raffermissement des cours du lapin, moins disponible qu’à l’accoutumée.
Œufs : Après un effet rentrée au rendez-vous, place semble-t-il au traditionnel ralentissement du commerce. L’ambiance était jugée plus calme mardi en France, tous calibres confondus. Les détaillants comme les grossistes marquaient une pause dans leurs commandes dans l’attente de mieux connaître leur niveau d’activité à court terme. Un regain de prudence à rapprocher de la troisième semaine de septembre, rarement propice à la consommation du fait d’une moindre fréquentation des points de vente quels qu’ils soient. À cela s’ajoutait une moindre activité promotionnelle en grande distribution. Reste que les disponibilités en amont de la filière ne progressaient pas et répondaient tout juste aux besoins du moment, voire manquaient encore un peu en calibre M. Les prix restaient fermes.
La hausse est aussi de mise chez nos voisins européens, tout débouchés confondus. À noter que la hausse est plus marquée sur l’œuf de poule en cage qu’élevées au sol et concerne davantage les gros et très gros œufs que les moyens et les petits.