Volailles festives : des prix similaires à ceux de 2013
Œufs : Sans grande surprise au regard du calendrier, la demande française en œufs calibrés se calmait mardi, même si quelques commandes de dernière minute persistaient. En parallèle, l’offre se montrait peu évolutive et adaptée aux besoins du moment. Les cours ont été reconduits. A court terme, des retards d’enlèvement sont à prévoir du fait du férié, l’orientation des cours dépendra de la tenue de la consommation au lendemain de Noël.
La tendance est assez similaire chez nos voisins européens. Si les industriels marquent le pas, attendant une reprise de leur activité en janvier et des prix plus bas, le commerce des œufs pour le conditionnement est jusqu’à présent resté régulier, grâce à des réassorts ponctuels. En revanche, avec les nombreux fériés (25 et 26 décembre dans certains états membres), un retour de l’offre est attendu, tout comme une baisse des prix.
Volaille : Ce sont bien sûr les volailles festives qui sont sous le feu des projecteurs cette semaine. Selon les professionnels, le cru 2014 des fêtes de Noël devrait être bien orienté. L’activité est dynamique. À Rungis, les tarifs pratiqués sont similaires à ceux de l’an passé. À la même date, ils sont identiques pour le chapon AOC, ou la poularde label. On remarque une légère baisse en foie gras de canard extra, en oie et en poularde AOC tandis que les cours sont légèrement supérieurs à ceux de 2013 pour les chapons label et standard, le chapon de pintade, le mini chapon et la dinde AOC. Du côté des volailles ordinaires, la demande est ralentie, le commerce délicat et les tarifs sont stables à baissiers selon les produits considérés.