Volailles : commerce régulier en dinde
Œufs : La demande était un peu moins atone mardi en France, grâce à des besoins de réassort au lendemain du long week-end du 8 mai, sous l’effet du début de mois, mais aussi du fait de commandes anticipées en prévision de l’Ascension. Certains opérateurs tempéraient en soulignant que l’ambiance était néanmoins encore très calme dans certaines régions ainsi qu’à l’export, où la concurrence européenne restait rude. Ce léger regain d’activité ne permettait pas d’absorber une offre nationale qui restait large, alourdie par des retards d’enlèvement qui se sont récemment accumulés et qui devraient encore augmenter avec l’arrivée de l’Ascension. Toujours sous pression, les cours ont poursuivi leur repli.
Le marché européen demeure lui aussi baissier. Les besoins sont mesurés et les offres largement suffisantes pour satisfaire la demande. La concurrence est rude entre origines. A cela s’ajoute la crainte d’un nouvel alourdissement des stocks suite au férié de l’Ascension dans plusieurs états membres comme en Allemagne, en Belgique ou aux Pays-Bas.
Volaille : Le marché de la dinde s’est montré assez équilibré ces dernières semaines. En mars, les stocks étaient plutôt bas, 24,7 % sous leur niveau de 2014, selon le Cidef. Si les importations progressaient en mars (+6,4 %), les exportations aussi ont connu une reprise (+22,8 %). En poulet, le commerce est plus perturbé comme l’illustrent les stocks qui ont grimpé de 27,5 % par rapport à l’an dernier. Si le marché du filet est régulier, la situation est plus tendue en cuisses et poulets entiers. Les importations françaises ont par ailleurs fortement progressé depuis le début de l’année pour atteindre en mars un niveau 11,3 % supérieur à celui de l’an passé, selon le CIPC.