Volaille : Ukraine, Hong Kong et Ghana, le tiercé gagnant
Volaille : L’Union européenne a exporté plus de 1,662 million de tonnes équivalent carcasse (téc) de viandes et préparations de volaille sur l’ensemble de l’année 2017, selon Bruxelles. C’est 2,9 % de plus qu’un an plus tôt. Une tendance qui s’explique par la forte progression des envois à l’Ukraine (+41,9 %), qui avec plus de 160 000 téc s’installe à la première place des clients de l’espace communautaire. Suivent Hong Kong et le Ghana, deux débouchés également porteurs, avec des envois en hausse respectivement de 19,8 % à 148 219 téc et de 75,7 % à 135 323 téc. La croissance est aussi de mise aux Philippines (+1,2 %, 128 206 téc).
Les destinations autrefois dynamiques continuent de faire défaut, à commencer par le Bénin (-8,8 % à moins de 106 600 téc), l’Arabie saoudite (-18,8 %, 98 775 téc) et l’Afrique du Sud (-71,9 %, 76 177 téc).
Œufs : Le marché français de l’œuf calibré est apparu très fluide mardi. Aucun surplus n’était signalé, certains opérateurs notant au contraire des difficultés à répondre aisément à toutes les commandes, en particulier en calibre M. Une tendance à rapprocher du début de mois et de la fin des vacances scolaires pour deux zones sur trois, synonymes de retour des consommateurs dans les points de vente et de regain d’intérêt des détaillants et des grossistes. En œufs tout venant pour le conditionnement, l’heure était à un certain manque de marchandises, ce qui entretenait la hausse des cours.
Échanges fluides et cours stables à haussier en Europe. Le traditionnel regain d’activité d’avant Pâques semble se mettre en place progressivement. Le Sud (Espagne, Italie) présente un commerce plus tonique, avec une offre tout juste suffisante. Le dynamisme est un peu moins marqué dans le Nord, et notamment en Allemagne et aux Pays-Bas pour les œufs au sol. Un courant d’affaires régulier est toutefois relevé pour la cage.