Volaille : tassement des achats de viandes et élaborés frais
Volaille : L’effet rentrée est souvent de mise pour la volaille bien qu’il soit atténué par les promotions réalisées sur la viande de porc. Selon FranceAgriMer, les relevés Kantar font état d’un sursaut de 0,5 % des achats de viandes, élaborés et charcuteries de volailles en cumul du 4 septembre au 1er octobre par rapport aux quatre semaines précédentes. Un réveil qui place les tonnages au même niveau qu’un an plus tôt. D’une année à l’autre, la tendance est toutefois à un moindre intérêt pour les viandes et élaborés frais (-1,1 %), sous le poids surtout de la dinde (-3,5 %) et des élaborés (-0,4 %) et malgré la croissance des tonnages de poulet (+3,4 %). Charcuteries (+6 %) et volailles surgelées (+9,6 %) continuent à l’inverse de convaincre les consommateurs.
Œufs : En France, l’offre reste insuffisante pour couvrir tous les besoins et les cours poursuivent leur envolée. En calibré, néanmoins, plusieurs opérateurs estiment retrouver un peu d’air grâce au calendrier. Fin du mois et vacances sont synonymes d’accalmie. Un regain de prudence à relier aux niveaux de prix qui incitent les entreprises à se couvrir en fonction de leurs besoins immédiats et à ne pas surestimer leur potentiel de vente. À cela s’ajoute la perspective d’une semaine écourtée par la Toussaint, synonyme de perturbations logistiques et de sursaut de l’offre suite aux retards d’enlèvement. Un rebond qui pourrait atténuer les manques mais n’y mettra pas un terme.
En Europe, selon Bruxelles, le prix moyen s’installait à 163,94 €/100 kg mi-octobre, en hausse de 47,5 % en un an, dont +98,7 % en Allemagne, +69,1 % en Belgique, +67 % aux Pays-Bas et +64,9 % en Espagne. De quoi placer l’UE bien au-dessus de ses concurrents, les prix atteignant dans le même temps, 150,75 €/100 kg aux États-Unis, 122,52 €/100 kg au Brésil et 91,74 €/100 kg en Inde.