Volaille : net développement des ventes UE à l’Ukraine
Volaille : L’Union européenne a exporté un peu moins de 1,218 million de tonnes équivalent carcasse (Mtéc) de viandes et préparations de volaille sur les neuf premiers mois de l’année, selon Bruxelles. C’est 2,1 % de plus qu’un an plus tôt. Un développement qui cache d’importantes disparités selon le débouché considéré. L’Europe continue de perdre du terrain en Arabie saoudite (-18,1 % pour 73 163 téc expédiées), qui n’est plus que le sixième client de l’UE. Le déclin est aussi significatif vers l’Afrique du Sud (-69,5 %, 62 984 téc) et les Philippines (-11,1 %, 86 758 téc), et plus modéré vers le Bénin (-2,1 % à 88 132 téc). Ces baisses sont compensées par le développement des envois vers l’Ukraine, qui malgré sa place de troisième fournisseur de l’Europe, s’installe désormais à la première place des pays clients, avec 110 792 téc expédiées (+39,3 %). Suivent Hong Kong (+19,9 %, 108 524 téc) et le Ghana (+73 %, 99 020 téc).
Œufs : Le marché continuait hier d’afficher deux vitesses. Les grossistes calaient, limitaient leurs commandes et tentaient même d’obtenir des concessions tarifaires. Les prix demeuraient stables. Du côté des centres de conditionnement, le dynamisme restait de rigueur, la consommation étant tonique et les besoins réguliers, malgré l’approche de la fin du mois. La fluidité était de mise et les offres du moment partaient rapidement. La tendance générale restait à la fermeté.
Le plafonnement des cours s’affirme en Europe. L’Espagne reconduit aisément ses tarifs voire affiche encore une petite pointe de fermeté selon la région considérée. En Allemagne, l’heure est au maintien des prix. Belgique et Pays-Bas confirment en revanche le retour à la baisse — bien qu’encore modérée — de leurs tarifs, sous l’effet conjugué d’une demande plus frileuse pour une offre qui semble vouloir entamer un petit retour.