Volaille : les produits d’hiver perdent du terrain
Volaille : Le printemps donne un nouveau coup à la demande, déjà faiblissante, de produits de la gamme hivernale. Les poules et les coqs disparaissent des étals, tandis que le lapin perd du terrain. Dans le reste de la gamme, le marché est correct. L’approche de la fin de mois incite néanmoins les détaillants à la prudence dans leurs réapprovisionnements. Le rythme va d’autant plus ralentir la semaine prochaine en région parisienne que les vacances scolaires se profilent déjà.
Par ailleurs, en cumul annuel mobile sur 52 semaines se terminant le 19 février, FranceAgriMer-Kantar Worldpanel note que les achats des ménages d’élaborés de volailles hors charcuterie sont restés dynamiques, affichant une hausse de 0,9 %. Les ventes de poulet cuit, rôti, fumé tirent le rayon (+4,2 %), tout comme les panés frais (+2,3 %). En revanche, les découpes aromatisées reculent de 7,1 %. En charcuterie de volaille, la tendance est globalement négative (-2,9 %), le recul des jambons (-4,7 %) n’étant pas compensé par la bonne tenue des saucisses (+2,7 %).
Œufs : Le marché français de l’œuf calibré restait fluide mardi. Un petit ralentissement des ventes se faisait néanmoins sentir chez certains opérateurs, sous l’effet de la fin de mois qui incitait une partie des détaillants à faire preuve de plus de prudence. Toutefois, les disponibilités en élevage demeuraient mesurées, en particulier en calibre M et, dans une moindre mesure, en G. De quoi laisser les cours fermes. À noter le retour à l’équilibre du commerce des petits œufs, plus présents et moins recherchés. Prix reconduits.
En Europe, l’heure est à la hausse des cours des œufs calibrés, dans un contexte de disponibilités limitées qui peinent à répondre à une demande jugée normale pour la période. La progression est encore plus rapide à l’industrie, le tonus de la consommation limitant fortement l’offre aux entreprises d’ovoproduits, aux besoins plus soutenus.