Volaille : le coût de l’aliment progresse
Volaille : La hausse des céréales et des oléagineux depuis le début de l’été s’est traduite en juillet par un raffermissement du coût de production lié à l’aliment. Une augmentation tempérée par le repli des cours des tourteaux de soja, le quasi-maintien des tourteaux de tournesol et le va-et-vient des tourteaux de colza. Les indices Itavi du coût des matières premières ont ainsi progressé entre juin et juillet de 0,1 % pour la dinde, 0,6 % pour le poulet standard, 0,8 % pour la pintade, 1,1 % pour le poulet label, 1,3 % pour les poules pondeuses et le canard à rôtir, et 1,5 % pour le canard gras. De nouvelles augmentations ne sont pas à exclure à court terme, en lien avec l’accélération de la hausse des cours des matières première agricoles courant juillet et les prévisions de baisse de disponibilités à l’échelle mondiale.
Œufs : Le rebond de la demande se confirmait mardi en France, avant tout en œuf tout venant destiné au conditionnement mais aussi en œuf calibré. Pour ce dernier, les commandes des grossistes comme des détaillants étaient plus régulières. Des besoins de dernière minute étaient également signalés. Une tendance à rapprocher du début de mois et du récent chassé-croisé de vacanciers. À noter toutefois que le calme restait globalement de rigueur dans les grandes agglomérations et les régions peu touristiques, tandis que le commerce demeurait plus animé dans les zones de villégiature. L’offre, peu évolutive, suffisait à couvrir les besoins du moment chez les uns quand les autres profitaient de cette ambiance pour abaisser leurs stocks voire les résorber. Cours reconduits.
En Europe, la tendance reste calme. La consommation demeure limitée dans le Nord, entre vacances et températures élevées. L’offre suffit à répondre aisément à la demande et les prix continuent de se tasser. Même tendance au repli en Espagne où les fortes chaleurs freinent le commerce.