Volaille : la météo dirige le commerce
Volaille : Le marché de la volaille reprend des couleurs, que ce soit dans les départements où les vacances sont terminées et dans les zones de villégiature qui accueillent encore une partie de la zone B. Le jour férié concentre en outre les achats sur quatre jours accentuant l’impression de besoins soutenus. C’est toutefois la météo qui dirige l’activité. Lorsque le soleil est au rendez-vous, détaillants et restaurateurs sont plus enclins à s’approvisionner. En revanche, ils n’hésitent pas à freiner leurs commandes dès que les prévisions sont plus mitigées. Saucisses et brochettes trouvent écho auprès des Français, en dinde comme en poulet. Les filets s’écoulent régulièrement tout comme les découpes de canard dont l’offre s’ajuste désormais mieux à la demande.
À court terme, la prudence devrait être de mise dans les grandes agglomérations qui estiment que les deux fériés vont se traduire par des mouvements de population et une moindre consommation. Des volumes qui pourraient être en partie récupérer par les zones touristiques.
Œufs : Le 1er mai était férié dans la plupart des bassins de production européens, d’où une offre toujours largement suffisante. La demande restant calme, les cours demeurent sous pression. Une tendance qui devrait se poursuivre à court terme dans les pays du Nord, avec l’arrivée du jeudi de l’Ascension et du lundi de Pentecôte. Seule l’Espagne ne devrait pas connaître de nouvelles perturbations. À noter qu’en Allemagne, un ralentissement de la baisse n’est pas exclu. Bien que l’offre progresse comparé à 2017 (+3 % en avril), les prix sont sous leur niveau d’il y a un an, ce qui pourrait inciter les industriels, aux stocks limités, à revenir aux achats.