Volaille : commerce régulier, sans plus
Volaille : Le marché français des viandes de volaille retrouve un rythme plus estival avec le retour d’une météo plus clémente. Les produits de saison (poulet PAC, cuisse de poulet ou de dinde) retrouvent de l’intérêt auprès des consommateurs comme des détaillants et des grossistes. En revanche, les ventes de filet de dinde sont plus calmes et des resserres sont signalées dans certains outils. À noter une certaine abondance de l’offre de poulet fermier, qui se traduit par des opportunités tarifaires pour les opérateurs de l’aval. En canard, le commerce est régulier avec une préférence pour les aiguillettes qui tendent à manquer aux dires de certains opérateurs. En lapin, le début du mois maussade a permis de maintenir un courant d’affaires satisfaisant et l’équilibre du marché. Et ce d’autant que la baisse saisonnière des abattages est engagée. Les cours se tiennent à des niveaux plus élevés qu’à l’accoutumée.
Œufs : Le début de la semaine a été synonyme d’accalmie de la demande en œufs calibrés français. Les détaillants comme les grossistes apparaissaient plus prudents dans leurs commandes, préférant attendre d’y voir plus clair quant au niveau de leurs stocks avant de revenir aux achats. En cause, la seconde partie du mois, rarement propice à la consommation, et les premières fermetures de collectivités scolaires. En parallèle, l’offre était peu évolutive. Si quelques surplus étaient relevés chez les uns, les autres peinaient à répondre à tous les besoins. Dans l’ensemble, le marché français restait fluide bien que moins tonique qu’avant le week-end. Les cours ont été aisément reconduits.
En Europe, les cours oscillent entre maintien et hausse. Dans le Nord, le marché apparaît plus proche de l’équilibre, malgré la perspective du ralentissement saisonnier de la demande avec les premiers grands mouvements de population. En Espagne, le lancement de la saison touristique et une offre plus mesurée soutiennent les tarifs.