Volaille : baisse des achats de poulet
Œufs : La semaine a débuté dans le calme en France, sans grande surprise au regard du calendrier. Si quelques opérateurs notaient des commandes de réassorts (avant tout dans les zones de villégiature), celles-ci n’étaient pas assez soutenues pour dynamiser les échanges à l’échelle nationale. Globalement, l’offre était supérieure aux besoins, avant tout en petits œufs mais aussi en moyens. En G et TG, le marché était un peu plus proche de l’équilibre, bien que sans entrain. Bon nombre de vendeurs écoulaient leurs disponibilités à l’industrie, non sans difficultés, à des prix revus à la baisse et jugés insuffisants. Des concessions et une stratégie qui tendaient toutefois à limiter les stocks d’œufs destinés à la consommation et à freiner le repli des cours.
Dans le reste de l’Union, la saison estivale bat son plein. En Espagne, la consommation est correcte pour une offre peu évolutive. Les prix peinent néanmoins à résister à la pression baissière européenne. Dans le Nord, le creux saisonnier de l’activité est de rigueur. La demande est limitée, les disponibilités tout à fait suffisantes et les prix revus à la baisse.
Volaille : La demande hexagonale de volaille reste à la peine. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats de viandes et élaborés de volailles cumulés sur les 28 premières semaines de l’année ont reculé de 2,1 % par rapport à la même période de 2013. La baisse s’accentue sur les quatre dernières semaines de la période (-3,3 %), confirmant le sentiment des professionnels que le début d’été maussade ne s’est pas montré favorable à la consommation. Sur les 28 semaines, les produits élaborés sont toutefois plébiscités (+3,4 %). L’intérêt des ménages s’améliore légèrement pour le canard (+0,5 %). Il diminue en revanche pour le poulet (-2,2 %), la dinde (-4,7 %) et la pintade (-4 %). Les prix demeurent orientés à la hausse pour l’ensemble des catégories (+1,4 %).