Viande ovine : baisse des importations
Bovins : Fin d’une année difficile pour l’amont du secteur. A l’heure où les éleveurs multiplient les occasions de faire entendre leur détresse, le marché ne semble pas en mesure de leur apporter de l’optimisme pour le début de l’année. L’offre de vaches R et U- est bien assez large pour satisfaire une demande mesurée. Ni premium, ni correctement valorisées par le steak haché, dont les consommateurs français sont si friands, ces vaches peinent à trouver leur place sur un marché abondamment fourni.
Veaux : Cette semaine a été totalement atone du fait de l’interruption pour la trêve des confiseurs, la semaine prochaine devrait donc être plus abondamment fournie sur les marchés en vif. La demande est attendue peu évolutive et les prix devraient être stables à baissiers selon les régions.
Ovins : Sur les dix premiers mois de l’année, les importations françaises de viande ovine ont reculé de 7 % par rapport à la même période de 2014 rapporte l’Institut de l’élevage, qui note que « le prix des carcasses fraîches d’agneau importées était à nouveau en hausse par rapport à 2014 : +1 % à 4,5 €/kgéc depuis le Royaume-Uni et +3 % à 4,8 €/kgéc depuis l’Irlande. La viande importée de Nouvelle-Zélande était à l’inverse moins chère qu’en 2014 (-7 % à 5,9 €/kgéc) ».