Viande de porc : la France regagne du terrain en Europe
Découpe : La France a exporté 412 100 t de viande de porc de janvier à juillet selon les données Ifip-MPB, soit 6,2 % de plus qu’un an plus tôt. Une hausse à rapprocher de la croissance des envois à l’Union européenne (+11,6 % à 281 200 t) qui compense largement les pertes au grand export (-3,8 % à 130 800 t). Toutes destinations confondues, ce sont les ventes de viande qui progressent le plus (+10,5 %) suivies des envois de coproduits (+4 %). Deux catégories qui représentent respectivement 59,45 % et 31,35 % des volumes expédiés. En revanche, les produits transformés, qui correspondent à 9,2 % des exportations françaises, sont à la peine, avec des tonnages en retrait de 9,9 %.
Porc : Toujours aussi peu de changements à Plérin. Le prix de base 56 TMP est resté quasiment stable, ne reculant que de 0,1 centime, dans un contexte de demande toutefois toujours très partagée, d’où une fourchette de prix qui demeure large (3,5 centimes). Des comportements d’achat divers en lien avec une activité d’abattage assez stable mais une offre qui continue de s’étoffer comme tend à le souligner la hausse de 360 g du poids moyen des carcasse, selon Plérin.
Porcelet : Le marché français du porcelet reste tiraillé entre une offre peu évolutive à plus mesurée d’un côté, et la faiblesse chronique du prix du porc et le manque de lisibilité à moyen terme de l’autre. Les cours s’ajustent dans des fourchettes tarifaires peu évolutives, que ce soit en 25 kg ou en laitons.