Viande de porc : hausse de la consommation par bilan
Découpe : La consommation indigène contrôlée a progressé de 1,8 % en volume de janvier à septembre par rapport à 2017, selon Agreste. Une hausse à mettre en rapport avec des stocks plus étoffés aux dires de la filière et sans doute d’une demande de la restauration meilleure que celles des ménages pour leur consommation à domicile, ces derniers ayant reculé en un an de 4,2 % pour le porc frais et de 2,4 % pour la charcuterie selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel du 25 décembre au 4 novembre.
Si les Français boudent la longe (-4,4 %), le reste de la gamme fraîche n’est pas épargné (-3,3 %). Du côté de la charcuterie, seuls les segments des lardons, poitrine et bacon (-0,3 %) et des saucissons secs et salamis (-0,7 %) limitent les dégâts, des baisses comprises entre -2,3 % et -6 % étant relevés pour les autres produits.
Porc : Lundi à Plérin, les positions d’achat des outils sont restées très partagées, certains outils jouant la hausse, d’autres maintenant leur pression sur les cours. Toutefois, si cette configuration du marché avait abouti à de la hausse avant le week-end, cette fois-ci, la séance s’est achevée sur un léger tassement (-0,2 centime), en raison d’une offre toujours largement suffisante.
Porcelet : Regain de fluidité en aval de la filière et surtout baisse saisonnière de l’offre continuent de tirer les prix des porcelets français vers le haut.