Viande bovine : une consommation calme
Gros bovins : Dans l’ensemble, les opérateurs de la viande jugent que la consommation de la viande bovine manque encore de tonus. D’une part, elle souffre de la concurrence du porc et du poulet, moins onéreux et qui font l’objet de campagnes promotionnelles. D’autre part, la chute des températures devrait pousser les français vers les morceaux de l’avant. Mais il semble que les pièces à bouillir ou braiser manquent d’attrait pour un consommateur qui n’a pas forcément le temps de cuisiner, voire même qui ne sait pas comment accommoder ces morceaux. Seul le steak haché, frais ou congelé, continue de séduire les ménages en recherche d’une qualité régulière et d’un prix attractif.
Veaux : Le marché des veaux de boucherie se raffermit. L’arrivée des températures plus hivernales et les opérations de communication de la filière dynamisent la demande en viande.
Ovins : Le marché de la brebis reste atone, comme souvent à cette saison. Les offres sont limitées et la demande étrangère (Italie, Liban) est ralentie. Les tarifs oscillent entre stabilité et repli.