Viande bovine : l’export toujours difficile
Gros bovins : Les exportations de viande bovine réfrigérée restaient ralenties. En juillet, elles reculaient de 5 % par rapport au même mois de 2013 (et de 12 % par rapport à leur niveau de 2012), à 16 000 tonnes. Notre principal client, l’Italie, affiche un marché en berne : la consommation baisse et la demande descend en gamme. Selon l’Institut de l’élevage, “la viande française est, de plus, concurrencée par les viandes irlandaises, allemandes, mais surtout par la viande polonaise qui arrive un tiers moins cher”.
Veaux : L’ambiance ne semble pas se détendre en ce milieu de semaine sur les marchés en vif des petits veaux laitiers. Le manque de demande à l’export —l’Espagne s’avérant moins intéressée— se conjugue avec la prudence des intégrateurs pour accentuer la pression tarifaire. Néanmoins les prix pourraient bien avoir atteint un plancher et se stabiliser dans les semaines qui viennent.
Ovins : Selon l’Institut de l’élevage, “en cumul sur les sept premiers mois de l’année, les importations françaises de viande ovine ont augmenté de 4 %”. Alors que plus du tiers (34 %) de nos achats concernait des carcasses fraîches d’agneau en 2013, cette part est descendue à 27 % en 2014, “reflétant la moindre présence des viandes européennes et le renforcement de celle des viandes congelées néo-zélandaises”.