Un début d’été plutôt porteur pour les découpes de poulet
Volaille : L’été est souvent une période propice au commerce du poulet. 2017 ne semble pas avoir dérogé à la tradition. En cumul du 10 juillet au 6 août, les achats des ménages français ont rebondi de 9 % par rapport aux quatre semaines précédentes, du fait de la croissance des volumes d’escalope (+13,9 %), de cuisse de poulet (+14,3 %) et de poulet cuit, rôti et fumé (+6,1 %). De quoi compenser le moindre intérêt pour le poulet PAC (-9,3 %).
Ce rebond au début de l’été a été le bienvenu mais n’a pas pour autant permis de retrouver les niveaux de l’été 2016, les achats s’affichant en baisse de 4,5 % comparé à la même période un an plus tôt pour les découpes hors élaborés. En cumul depuis janvier, le bilan reste mitigé ; -1,4 %, dont -5,4 % pour le poulet PAC, -1 % pour la cuisse mais +1,7 % pour l’escalope et +1 % pour le poulet cuit, rôti et fumé.
Œufs : Le marché français de l’œuf calibré se réveillait mardi, l’approche de la rentrée entraînant un regain d’intérêt des détaillants et des grossistes, en particulier dans les grandes agglomérations. L’offre s’est toutefois révélée tout juste suffisante, ce qui a permis aux vendeurs de revoir leurs tarifs à la hausse, avec succès. Une accélération du commerce n’est pas à exclure à court terme, lorsque la rentrée battra son plein.
En œuf tout venant, la demande des centres était encore calme. Les prix n’en sont pas moins restés haussiers, faute d’offres suffisantes du fait de la concurrence avec l’industrie, toujours aussi intéressée et aux prix d’achat qui continuent de grimper.
Chez nos voisins nord européens, le manque de matière reste de rigueur, gestion du scandale du fipronil oblige. Les cours flambent en Allemagne, en Belgique et au Pays-Bas. De quoi entraîner un regain d’intérêt de producteurs et de négociants pour les marchandises de France et d’Espagne. Dans la péninsule Ibérique, ce réveil atypique de la demande export permet d’atténuer voire de compenser largement le ralentissement saisonnier de la demande intérieure. Cours fermes.