Un charolais « moderne » grand champion du Concours général
Parce qu’il a proportionnellement moins d’os et plus de viande que les champions ordinaires, le grand champion bovin charolais du Concours général agricole de cette année est qualifié de « moderne » à l’Upra. Les juges n’ont pas eu peur de faire grincer les dents de certains sélectionneurs restés sur la lancée d’une grosse ossature. Le nouvel objectif du programme de qualifications consiste à « habiller le squelette « pour mieux répondre aux attentes des bouchers. Il s’est inscrit en 2000 pour dix ans. Il a déjà marqué la dernière finale du concours des charolais, en décembre dernier, qui a vu l’émergence de bêtes moins osseuses. Autre constat, si les prix de championnat ont été remportés par des éleveurs fréquemment distingués du Cher, de l’Yonne et de l’Indre, quelques premiers prix sont allés à de nouveaux lauréats, dont l’un originaire du Puy de Dôme. Signe que la race poursuit son expansion géographique.