Très peu d’échanges sur le marché de l’œuf pour l’industrie
L’évolution des prix des œufs français, au 26 septembre 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 26 septembre 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
Œuf de table : Le marché de l’œuf calibré pour les grossistes reste marqué par une offre inférieure à la demande, même si certains opérateurs rapportent une accalmie des commandes en lien peut-être avec la fin de mois. A noter, pour certains, un manque de M mais des disponibilités plus présentes en G au vu des besoins, qui conduisent à une réduction de l’écart des prix entre les calibres. En tout-venant pour le conditionnement, la tension reste nette, quelque soit le code considéré.
Voir aussi : Œufs : compétitivité minée, risque de fraude, quel bilan des exportations de l’Ukraine ?
Industrie : Très peu d’échanges sur le marché spot nous ont été rapportés cette semaine. En effet, l’offre est très rare. Dans ce contexte, les prix de marché se sont consolidés autour de leurs niveaux de la fourchette supérieure de la semaine passée. La tension reste assez forte et généralisée à toute l’Europe. A noter, malgré le système de « frein d’urgence » mis en place au 2 juillet sur les œufs ukrainiens, les flux continuent. En effet, au vu des prix élevés atteint sur le marché européen ; et des difficultés à exporter ailleurs à cause de la situation en Mer Noire, les exportateurs ukrainiens ont baissé leurs tarifs pour que, même avec une taxe, ils restent compétitifs en UE. On rapporte des flux notamment vers les casseries italiennes et néerlandaises.