Tomate : baisse saisonnière de l’offre
En cette deuxième partie de semaine, la demande française de tomate est plus limitée que prévue. Ainsi, malgré une tendance au repli de l’offre, celle-ci demeure largement suffisante pour couvrir tous les besoins, d’où des cours qui peinent à se maintenir voire affichent des replis plus ou moins marqués selon la région considérée.
Un rebond tarifaire n’est pas à exclure à court ou moyen terme, en raison de la baisse saisonnière de l’offre, attendue plus marquée cette année qu’en 2014.
Selon la dernière note de conjoncture Agreste, le traditionnel pic de production de juillet s’est affiché en baisse de 2 500 tonnes cette année par rapport à juillet 2014. Certes, la production pour l’ensemble de la campagne est attendue en hausse de 1 % à 587 896 tonnes, selon les données du Ministère, mais cette augmentation semble avoir surtout eu lieu en début de campagne. Si les serres conservent un rythme de récolte de saison, les volumes issus des cultures en plein air sont en repli de 6 % sur un an en juillet et en août, sous l’effet des conditions météo chaudes et sèches, et par moment caniculaires.
A noter par ailleurs que les surfaces dédiées à la transformation sont en progression de 1 % sur un an, selon Agreste. Ce qui laisse augurer une hausse de 6 % de la production, à plus de 185 000 tonnes, un niveau proche de la moyenne de ces cinq dernières années.