Terrena met en avant sa Nouvelle Agriculture
> Hubert Garaud a présenté au Sia la marque Nouvelle Agriculture de Terrena.
Nous n'étions pas suffisamment en phase avec les consommateurs, il devenait urgent de s'en rapprocher », estime Hubert Garaud. Le président de la coopérative Terrena, qui présentait pour la première fois au Sia sa signature « Nouvelle Agriculture », a donné l'exemple en prenant le temps d'expliquer aux visiteurs et aux médias le sens d'un concept de production, devenu marque.
« L'idée remonte à 2008 quand nous avons proposé aux coopérateurs un projet d'entreprise, celui de l'agriculture écologiquement intensive, qui vise à développer de nouvelles solutions pour produire plus et mieux avec moins », rappelle Hubert Garaud. Les agriculteurs engagés dans la démarche (ils sont désormais 2 000) ont donné naissance à de véritables filières au sein de la coopérative. Il ne restait plus qu'à en transmettre les bénéfices et la plus-value aux consommateurs. C'est le sens de la marque Nouvelle Agriculture, apposée depuis 2013 sur une gamme de lapin et depuis le 4 mars dernier sur une gamme de porc frais commercialisée chez Système U (voir LMH 219).
La photo de l'éleveur sur l'emballageLes emballages font clairement apparaître les promesses des produits, une alimentation riche en oméga 3 et sans OGM. L'élevage est garanti sans antibiotique pour le lapin, tandis que les éleveurs de porc s'engagent dans une démarche de progrès sur cinq ans pour proposer des alternatives à la castration et aux antibiotiques. « L'autre engagement de la marque, et sur lequel nous insistons en faisant apparaître la photo de l'éleveur, c'est le lien direct entre agriculteurs et consommateurs avec une filière raccourcie », insiste Hubert Garaud. D'ici à la fin de l'année, la Nouvelle Agriculture devrait apparaître sur une nouvelle catégorie de produits, promet Hubert Garaud, qui précise que des projets de filière sont avancés dans les secteurs du bœuf et de la volaille. Le but est de segmenter le marché, en apportant une plus-value aux éleveurs (mieux rémunérés), comme aux consommateurs. « L'objectif, c'est d'atteindre les 50 % des volumes dans une production, ça ne peut pas rester marginal », abonde Christophe Couroussé, le directeur marketing et communication.