Tendance ferme dans un marché confus
On retrouve en ce milieu de semaine, les mêmes éléments perturbateurs des marchés, à commencer par la valse-hésitation des négociations sino-américaines et le manque d’information de l’USDA. À cela s’ajoute l’attente prolongée d’un relâchement significatif des exportations russes de blé alors que les prix sont maintenant au niveau des blés « occidentaux », français notamment. Le souci manifesté par Moscou d’enrayer cette inflation ne se retrouve guère dans les faits. Selon certains analystes, un appel d’offres syrien pour 400 000 t de blé tendre sera exécuté en origine russe. L’Ukraine est exposé au même problème de prix intérieur et, en attendant de le régler par d’éventuelles taxes à l’export, continue de répandre son maïs sur le marché européen. Sur les 13,4 Mt accueillies par l’UE au 20 janvier, la moitié est ukrainienne et 68 000 t sont arrivées en France (4 900 t un an plus tôt). On attend une reprise des achats d’orge par la Chine et l’Arabie saoudite dont un bateau est attendu à Dunkerque cette semaine. Le colza bénéficie de la hausse des huiles de palme et soja et de celle du canola.