Sucre et café remontent, le cacao se stabilise
Le prix du sucre blanc a nettement grimpé mercredi et jeudi pour atteindre 380 $/t vendredi avant de céder une large partie de ses gains en cours de séance. Le sucre brut est resté plus stable. Il est possible que les marchés commencent à se demander s’ils n’ont pas surréagi à l’offre européenne qui va arriver après la fin des quotas. Les analystes se concentraient sur les données brésiliennes sur la récolte en cours et celle de l’année prochaine. L’attention des marchés est déjà sur la saison 2018-2019 au Brésil, même si la transformation de la canne en sucre pour la saison 2017-2018 n’est pas achevée.
Les prix du cacao ont légèrement remonté à Londres et reculé aux États-Unis, au gré de la faiblesse de la livre britannique et de la vigueur du dollar. Ils restent en hausse sur les dernières semaines, alors que la Côte d’Ivoire et le Ghana tentent d’œuvrer pour que les agriculteurs reçoivent plus d’argent pour leur récolte. La récolte précédente a été particulièrement abondante dans ces deux pays, et les prix ont chuté entre fin 2016 et début 2017. Malgré ce recul, la Côte d’Ivoire a annoncé maintenir le prix d’achat garanti à 700 Fr CFA/kg, soit 1,06 €, pour la campagne 2017-2018.
Les cours du café s’inscrivaient en hausse sur la semaine, malgré un début poussif. Avant de nettement remonter, l’arabica échangé à New York avait touché jeudi son plus bas en plus de trois mois, à 124,30 cents. Les questions sur la météo brésilienne risquent de continuer de dicter le prix du café dans l’avenir. La pluie joue un rôle important dans la floraison des caféiers, et détermine le potentiel de la prochaine récolte, en 2018-2019. Mais il faudra qu’il pleuve un peu plus pour que les arbres continuent de se développer, ce qui semble pour l’instant probable.