Stabilité des prix du porc, hausse confirmée en porcelet
Porc : A l’image de ses homologues européens, le prix de référence du porc en France a joué la carte de la stabilité lundi à Plérin, ne reprenant que 0,1 centime. Malgré le 1er mai férié, le marché demeure proche de l’équilibre comme tend à le souligner le maintien du poids moyen des carcasses.
Porcelet : Alors que la tendance saisonnière est habituellement à une baisse des prix des laitons ou au mieux, à leur difficile maintien, 2019 est synonyme de prix en hausse, et à un rythme plutôt soutenu. En cause, une offre inférieure aux besoins bien qu’elle tende à s’étoffer progressivement. En 25 kg, si les prix s’ajustent dans une fouchette de prix globalement inchangée sur une large part du territoire, la tendance est à une hausse franche en Bretagne, à une période pourtant rarement propice à la fermeté.
Découpe : L’ambiance reste terne sur le front de la consommation française de charcuterie. Selon les données FranceAgriMer-Kantar, les achats des ménages ont reculé de 3 % sur les deux premiers mois de l’année par rapport à la même période un an plus tôt. La quasi-totalité des produits notent une baisse des tonnages ; -3,2 % pour le jambon cuit, -9,2 % pour le cru ou sec, -5,8 % pour les pâtés et -1,9 % pour les saucisses à pâte fine. Seul l’ensemble lardon, poitrine, bacon (+2 %) tire son épingle du jeu, tandis que les saucissons secs et salamis limitent les dégâts (-0,4 %).