St Mamet : « La maîtrise des filières est la clé de l’alimentation de demain »
St Mamet met tout en place pour être capable de maîtriser l’ensemble de ses filières. Cet objectif passe par la relocalisation des filières en France, notamment l’abricot pour l’industrie.
« Ceux qui auront la capacité de proposer une alimentation saine et de qualité sont les acteurs qui maîtriseront leurs filières », assure Stéphane Lehoux, président-directeur général de St Mamet. La société indique que l’initiative de Pour nourrir demain lui a fait ouvrir les yeux sur plusieurs points. St Mamet travaille à la relocalisation de certaines filières telles que les abricots afin de diminuer son empreinte carbone. Aujourd’hui, la société s’approvisionne en Grèce et en Italie. « Beaucoup d’abricots sont produits en France, mais pour le frais. Très peu le sont pour l’industrie », détaille Stéphane Lehoux. Déjà 60 hectares de vergers ont été plantés et donneront dans quelques années des fruits dont la variété est adaptée à la stérilisation. St Mamet aimerait implanter 130 autres hectares d’abricots. « L’irrigation sera naturelle grâce à la proximité du canal du Petit Rhône. Nous avons déjà les autorisations pour puiser dedans », ajoute-t-il.
Vers 100 % d’emballages recyclables
À horizon 2030, St Mamet ambitionne de passer l’intégralité de ses emballages en 100 % recyclables. « Toute référence qui n’y répondra pas sera arrêtée, note Stéphane Lehoux. La démarche de la capsule temporelle nous donne l’occasion de nous fixer des objectifs et de poursuivre nos efforts. Mais il ne faut pas que les industries agroalimentaires françaises se flagellent pour autant. Nous sommes en avance par rapport à beaucoup de pays. »