Si les prix des œufs ont baissé, ce n’est pas à cause des achats des ménages
L’évolution des prix des œufs français, au 14 juin 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse), ainsi que le point sur les achats des ménages dans la grande distribution selon les données Circana.
L’évolution des prix des œufs français, au 14 juin 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse), ainsi que le point sur les achats des ménages dans la grande distribution selon les données Circana.
Les ventes d’œufs dans la GMS ont progressé de 4 % en volume en mai (du 29-04-2024 au 26-05-2024) par rapport à l’an dernier, selon le baromètre exclusif Circana pour les Marchés à paraître dans votre quotidien de ce vendredi 14 juin. Dans le détail, les codes 3 et 2 progressent de 1,9 %, le plein-air confirme sa dynamique à +6,1 % et même le bio redonne des signes d’activité avec des volumes en progression de 3,1 % sur un an.
La bonne tenue des achats des ménages laisse donc entendre que la baisse des prix des œufs ces dernières semaines ne s’explique pas par la demande mais par l’offre. En effet, les nombreux cas de salmonelles de fin 2023 qui avaient détournés les œufs des centres de conditionnement vers l’industrie semblent pour l’heure résolus avec des abattages et il n’y a apparemment pas de nouveaux cas. D’où peut-être une pression de l’offre accentuée en mai par les fériés.
A noter qu’en œufs calibrés vers les grossistes, la tenue de la demande est plus difficile à quantifier et que certains opérateurs la jugent encore décevante. C’est d’ailleurs toujours le cas ce vendredi matin avec des opérateurs qui disent être contraints à de nouvelles concessions sur le calibre M alors que les commandes de Rungis sont à la traîne. En calibre G, l’ambiance est plus régulière dans l’ensemble.