Seul les œufs plein air tirent leur épingle du jeu
La consommation française d’œufs tend à marquer le pas depuis le début de l’année, excepté en plein air.
Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats d’œufs de cage par les ménages français ont reculé de 7,2 % en cumul du 29 décembre au 22 février par rapport à la même période de 2014, dans un contexte de prix d’achat pourtant en repli (-1,2 % à 14,80 euros les 100 œufs). Les Français délaissent aussi le bio, dont les volumes écoulés ont reculé de 0,7 %.
Ce désintérêt se réalise au profit du plein air, qui ne cesse d’affirmer sa présence dans le panier des consommateurs. Les achats des ménages ont augmenté de 3,1 %, dont +9,3 % pour le label rouge et +1 % pour les autres œufs plein air. Et aux dires de la filière, la demande ne s’essouffle pas en ce mois de mars. Désormais, le plein air compte pour près de 25,5 % des achats des ménages, contre 53,2 % pour l’œuf de code 3.
Le code 2 regagne quelques parts de marché avec des tonnages écoulés en hausse de 8,8 %, mais qui ne représentent que 3 % de l’ensemble des achats.