Consommation
Restaurants : quels comportements adoptent les Français face à l’inflation ?
Les prix flambent dans les restaurants. Les Français mettent en place des stratégies dans un contexte d’inflation.
Les prix flambent dans les restaurants. Les Français mettent en place des stratégies dans un contexte d’inflation.
Les restaurants ne sont pas épargnés par l’inflation. Plus de deux personnes interrogées sur trois estiment payer plus cher contre un Français sur deux en 2022. “Cette perception est d'ailleurs une réalité : l’écart entre les prix des produits alimentaires et les prix de restaurants se réduit, + 7,8 % pour les premiers en octobre 2023, 5,3 % pour les seconds”, conclut une étude sur les clients de la restauration pilotée par Revenue Management Solutions.
Baisse de la fréquentation
Les Français mettent en place des stratégies en adéquation avec le contexte économique et leur pouvoir d’achat. “Un nombre croissant de clients déclarent avoir réduit leur fréquentation des restaurants, et près de la moitié d'entre eux (42 %) y dépensent une moindre proportion de leur revenu disponible par rapport à l’année dernière”, estime l’étude.
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Réduire l’addition
En ce qui concerne les consommateurs qui fréquentent les restaurants, 42 % d’entre eux commandent des plats plus économiques, choississent des restaurants moins chers (31 %) ou encore font l’impasse sur les desserts (17%) ou les boissons (14%).
Un secteur qui résiste plus que les autres
Quelques voyants sont au vert. Malgré la baisse de fréquentation, la restauration résiste mieux que la vente à emporter, la livraison et le drive-in. D'autre part, parmi les clients réguliers (au moins cinq restaurants par semaine) prévoient d’augmenter leur fréquentation des restauration de 17% indique l’étude.
Méthodologie : cette étude s’appuie sur un sondage effectué en octobre 2023 auprès de 424 personnes en France, dont 13 % de consommateurs occasionnels (au moins une fois par semaine au restaurant), 48 % de consommateurs « modérés » (2 à 4 fois par semaine au restaurant) et 38 % de consommateurs fréquents (au moins 5 fois par semaine au restaurant.