Seine-Saint-Denis
Réduire les composantes pour monter en gamme : le choix de Syrec
Le Syndicat pour la restauration collective (Syrec) des villes de Gennevilliers, Saint-Ouen et Villepinte (93) annonce intensifier ses approvisionnements de produits de qualité (AOP, label Rouge, IGP) dès la rentrée prochaine, avec l’objectif qu’ils représentent 45% des menus selon son rapport d’activité 2018. Par ailleurs, « les protéines végétales remplaceront les protéines animales dans le plat principal une semaine sur deux, à l’occasion du menu végétarien hebdomadaire », prévient le syndicat dans un communiqué. Pour limiter l’impact budgétaire de la première décision, le Syrec proposera désormais un menu à quatre composantes deux ou trois fois par semaine. « Il s’agit de réinvestir le coût de la cinquième composante dans la qualité des approvisionnements, tout en respectant à la fois les grammages et l’équilibre alimentaire », justifie-t-il, mettant également en avant « la lutte contre le gaspillage alimentaire ». Et de faire référence à une enquête de satisfaction menée en 2018 dans les écoles qui aurait montré que les enfants ont tendance à négliger les entrées composées et le fromage. Le Syrec a observé que le repas était mieux consommé dans son ensemble quand le produit laitier est intégré au plat principal ou au dessert. En 2018, le Syrec a livré plus de 1 966 000 repas, pour des recettes de 9,392 millions d’euros. Les produits bios représentaient l’an dernier 31% des menus, soit 15% en valeur d’achat.