Quid de la cerise ?
Si la cerise est aujourd’hui l’apanage du sud-est, qui concentre 75% des surfaces de vergers, le sud-ouest, l’autre région de production, pourrait revenir sur le devant de la scène à moyen terme. En effet, comme il sera présenté au Sifel agenais aujourd’hui, les recherches menées pour tenter de cerner les problèmes d’éclatement de la cerise sont en passe d’aboutir. L’Inra de Bordeaux dispose de deux hybrides nouveaux résistants à l’éclatement qui vont servir de mieux comprendre le mécanisme de ce phénomène et servir de géniteurs dans l’élaboration de nouvelles variétés. Des variétés qui permettraient de s’affranchir des systèmes de protection antipluie -10 millimètres peuvent suffire à faire éclater les cerises - non rentabilisable dans la région. En attendant que ces arbres arrivent sur le marché, il y a fort à parier que les travaux en cours sur l’augmentation de la productivité de la récolte, l’autre point noir de la production de cerises, auront avancé eux aussi. Il y aura alors certainement une carte à jouer dans les coteaux gascons !