Progression des abattages de volailles de chair
Volaille : Le début d’année est synonyme de hausse de la production avicole française. Selon Agreste, 236,37 millions de volailles de chair ont été abattues au premier trimestre, soit 2,7 % de plus qu’un an plus tôt. La hausse est encore plus marquée en volume (+5,1 % à 431 000 tonnes équivalent carcasse, téc) du fait de l’alourdissement du poids moyen à l’abattage.
Toutes les espèces sont concernées, en particulier le poulet (+2,3 % en têtes et +5,1 % en volumes). En dinde, l’allégement des carcasses sur un an se confirme, d’où une hausse des tonnages (+1,4 %) moins rapide que le nombre d’animaux abattus (+1,6 %). Le dynamisme industriel est aussi de mise du côté du canard à rôtir (+2,6 % en volume) malgré une progression plus mesurée de l’activité élevage (+0,6 %). La croissance est rapide pour la filière gras avec un nombre d’animaux abattus comme des volumes en hausse de près de 25 %. Si le secteur se ressaisit après les derniers épisodes de grippe aviaire, la production n’en demeure pas moins inférieure à ses niveaux d’avant décembre 2016, précise Agreste.
Œufs : La baisse des cours se poursuit en Europe, avec quasiment aucune perspective de rebond à court terme. La période est rarement propice au commerce et les jours fériés à venir pour une partie des états membres (Ascension, Pentecôte, Fête Dieu) ne sont pas en mesure de fluidifier les échanges.
À 130,54 €/100 kg fin avril, le prix moyen de l’œuf en Europe s’affichait en repli de 12 % en un mois et ne dépassait plus que de 2,9 % son niveau de 2017. La baisse s’étant depuis accélérée, les prix sont repassés sous leur niveau d’il y a un an.