Produits laitiers : toujours peu de lisibilité
La collecte laitière donne quelques signes de reprise depuis le milieu du mois d’avril, se rapprochant de son niveau de 2014, tant en France qu’en Allemagne. Dans le même temps, plusieurs opérateurs estiment que les stocks de produits de report, jugés très élevés en début d’année, pourraient être revenus à des niveaux plus proches de la normale. En l’absence de chiffres officiels, aussi bien en Europe que chez ces principaux clients, l’incertitude reste de mise mais le pessimisme ambiant semble s’alléger. Les opérateurs restent néanmoins prudents et les échangent limités à des prix peu évolutifs.
A moyen terme, s’il est difficile d’anticiper les besoins chinois dans les prochains mois, il n’en reste pas moins que l’Europe devrait pouvoir bien se placer sur le marché, grâce à des taux de change toujours avantageux.
En Nouvelle-Zélande, la collecte est au point mort, dans son creux annuel. Dans le même temps, l’inquiétude monte chez les opérateurs puisque toutes les conditions semblent réunies pour que le phénomène El Nino ait lieu lors de l’été austral. Dans ce contexte, une nouvelle sécheresse est à anticiper et pourrait impacter la production à long terme.