Produits laitiers : export tonique dans l’Union
Le marché français du beurre reste assez ferme, avec des prix légèrement haussiers, quoique toujours très bas. La demande est régulière sur le marché intérieur et dynamique à l’export. Quant à l’offre, elle avère un peu moins abondante qu’attendue. Une tendance à la fermeté partagée par nos voisins allemands, néerlandais et polonais. En poudres de lait, le marché reste néanmoins assez lourd.
Du côté des principaux importateurs de produits laitiers, Bruxelles note que les achats de la Chine au premier trimestre se sont nettement redressés par rapport à leur bas niveau de l’an dernier. La progression est de +62 % pour le beurre, +40 % pour le fromage, +29 % pour la poudre de lait écrémé et +24 % pour la poudre de lait entier. Sur cette même période, le Japon était absent pour les poudres de lait mais a accru ses achats de fromages de 12 %. Quant aux Etats-Unis, ils ont développé leurs achats de fromages (+31 %) mais aussi de beurre (+79 %). La production américaine de beurre ne suffisant pas à satisfaire la demande intérieur, le gouvernement américain a levé la clause spéciale de sauvegarde pour détendre son marché. Sur les deux premiers mois de 2016, la Russie présente aussi une reprise : +60 % pour le beurre et +18 % en fromage. L’évolution des achats de l’Algérie et des autres importateurs importants du Maghreb et du Proche-Orient n’est pas encore connue, mais tout laisse à penser que les importations se sont tassées sous l’effet de la baisse des cours du pétrole.