Production française peu évolutive
À6,34 euros le kilogramme en moyenne en 2014, le prix moyen pondéré de l'agneau français dépassait de 1,64 % son niveau de 2013. La consommation est pourtant restée calme. En moyenne sur les onze premiers mois de l'année, les achats des ménages ont reculé de 4,8 %, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel. Mais l'offre mesurée n'a pas déséquilibré le marché. En cumul de janvier à novembre, les abattages ont atteint 3,41 millions de têtes selon Agreste, soit 0,43 % de plus qu'à la même période de 2013, mais 3,58 % de moins qu'en 2012. Nos importations de viandes ovines ont en parallèle reculé de 0,92 % à 96 379 tonnes équivalent carcasse.
Pas de changement de ton en 2015La production française est attendue peu évolutive. Outre-Manche, la production devrait en revanche augmenter, surtout au premier trimestre 2015. Néanmoins, les achats britanniques à la Nouvelle-Zélande déclinent. Cette dernière voit sa production baisser et privilégie l'Amérique du Nord et l'Asie. Même si outreManche, les achats des ménages ont baissé de 8,4 % en cumul annuel se terminant le 9 novembre, la consommation anglaise pourrait absorber une partie de la production supplémentaire, qui ne serait donc pas entièrement dirigée sur le marché français. Ce d'autant plus que la Grande-Bretagne cherche aussi à accentuer sa présence vers le marché asiatique, et que l'appréciation de la livre par rapport à l'euro limite la compétitivité britannique. Tôt cette année (le 6 avril), les fêtes de Pâques pourraient contribuer à absorber les possibles surplus.