Problèmes d’exécution pour les exportateurs
Le marché de Chicago a salué, en début de semaine, par une hausse l’accord conclu (mais non encore signé) entre les gouvernements américains et chinois portant sur un engagement d’achat par la Chine de produits agricoles américains, de 40 à 50 milliards de dollars, en 2020. Le bon niveau des exportations US la semaine dernière a consolidé la tendance haussière et l’augmentation des taxes à l’export en Argentine, qui risque encore d’être augmentée, pénalisant la compétitivité de cette origine. Le marché européen s’est stabilisé, sauf pour le colza tiré par le soja et le palme. Dans l’hexagone, les cours du blé sont tendus avec des primes sur février-mars de 3 €, rendu Rouen, la demande pour l’export demeurant importante. Mais de graves problèmes d’exécution se posent aux exportateurs en raison des grèves dans les ports empêchant l’accès aux installations et les chargements. L’orge, en revanche, ne passe plus à l’export compte tenu de la hausse de l’euro et s’affiche en baisse. Peu d’activité en maïs dont les cours stagnent. Sur l’intérieur, les Fab ne sont pas aux achats.