Poulet : l’USDA mise sur une hausse de la production UE
Volaille : Les dernières estimations du département américain de l’agriculture (USDA) sont à une hausse l’ordre de 2,3 % de la production de poulet cette année dans l’Union européenne (UE). Un taux de croissance qui tend à ralentir par rapport aux années précédentes, en raison, selon l’USDA, du renchérissement des coûts de l’alimentation, des modifications des réglementations environnementales (comme aux Pays-Bas), un manque rentabilité de l’élevage de poulet de chair par rapport aux autres productions avicoles (comme en Espagne) ou le manque d’investissement pour la modernisation des installations (comme en Allemagne).
La production devrait être tirée vers le haut par une consommation tonique (+2,4 %), avec la poursuite du transfert de la demande des autres viandes vers la volaille pour des raisons de maîtrise du budget ou du changement des habitudes de consommation. À cela s’ajouterait un certain dynamisme des exportations (+1,5 %), notamment vers le Ghana, les Philippines, l’Ukraine, le Vietnam et le Congo. Les effets du Brexit seront à surveiller de près.
Œufs : Le week-end, en toute fin de mois, n’a pas été synonyme de meilleure fréquentation des points de vente, d’où des commandes de réassort mesurées mardi. Or, les disponibilités en élevage étaient peu évolutives. La production française restait plutôt centrée sur le calibre M, d’où des tarifs qui avaient dans l’ensemble du mal à se maintenir, certains opérateurs pouvant même accepter des concessions de prix pour écouler leurs derniers volumes. En calibre G, l’offre était plus contenue bien qu’elle tendait à s’étoffer. Cours stables à haussiers. En petits œufs, les avis étaient partagés : trop chez les uns, pas assez chez les autres. La fourchette tarifaire restait inchangée. En calibre TG, un regain de concurrence entre la cage et le plein air se faisait sentir, avec le retour de l’offre de code 1 à des tarifs plus attractifs, ce qui appuyait sur ceux de la cage.
Le marché européen se montre un peu lourd, d’autant plus que les pays acheteurs du Nord et le Royaume-Uni se sont placés en retrait. Cours stables à sous pression.