Poules de réforme : le retour de la grippe aviaire inquiète
Aucun grand changement de tendance la semaine dernière sur le marché français de la poule de batterie. Les prix sont restés stables. Les disponibilités demeuraient mesurées, les prochaines vagues de réforme n’étant pas attendues avant la toute fin décembre et surtout sur les premiers mois de 2017. En parallèle, les abattoirs sont restés sur leurs positions. Les outils tournés vers l’export étaient toujours aussi prudents. Si leurs stocks continuent de s’amoindrir voire tendent pour certains à revenir à la normale, l’incertitude persiste quant à la tenue de leur commerce à moyen terme. Le récent cas de grippe aviaire dans le Tarn repousse notamment les espoirs de réouverture de certains clients internationaux. Pour les abattoirs travaillant avec l’industrie ou sur le marché du frais, un courant d’affaires plutôt satisfaisant pour la saison persistait sans pour autant permettre aux entreprises d’écouler d’importants volumes.
En poule de reproduction, le commerce s’est révélé régulier. L’offre s’ajustant à la demande, les cours ont été reconduits.
Œufs : toujours sous le signe de la fermeté
La semaine s’est terminée comme elle a commencé, soit sur une note de grande fluidité des échanges d’œufs de calibre M, G et dans une moindre mesure TG. L’offre, peu évolutive et toujours mesurée, ne couvrait toujours pas aisément l’ensemble des besoins exprimés, que ce soit chez les grossistes ou dans les points de vente. Seul le commerce des petits œufs se maintenait toujours difficilement à l’équilibre, la demande confirmant son retour au calme alors que l’offre reste large.