Poules de réforme : export limité
Que ce soit en poules de batterie ou en poules de reproduction, la tendance reste la même semaine après semaine. Les abattoirs se disent confrontés à un marché international très dégradé. Les prix pratiqués à l’export sur pays tiers sont dérisoires. La demande des principaux importateurs en Afrique de l’Ouest est faible, plombée par un pouvoir d’achat en recul et par des volumes à destination qui seraient importants. Sur le marché intérieur, la demande en frais restait atone la semaine dernière. Dans ce contexte les abattoirs se considéraient bien assez chargés pour répondre à leurs besoins du moment et jouaient la carte de la pression sur les prix, d’autant plus que les disponibilités, aussi bien en pondeuses qu’en poules de reproduction, ne se resserraient pas. De nouveau, les éleveurs de certaines régions étaient mis à contribution pour le transport.